Musique - Fredericks Goldman Jones – Fredericks Goldman Jones (1990)

En 1990, après 10 ans de carrière solo, Jean Jacques Goldman sort un album avec ses deux camarades de scènes, Carole Fredericks et Michael Jones, sous le nom Fredericks-Goldman-Jones.

Sa carrière a commencé en 1975 avec Tai Phong, qui rencontre un petit succès d’estime. Mais déjà il est attiré par une carrière solo. En 1981 c’est le premier album sous son propre nom et le premier grand succès avec Il suffira d’un signe. Michael Jones le rejoint sur la tournée du deuxième album, alors qu’ils se sont croisés à l’époque de Tai Phong. En 1985, ils sortent le duo «Je te donne» sur le troisième album solo de Jean Jacques. Et le quatrième album studio, Entre gris clair et gris foncé, énorme carton dans les charts, marque aussi la rencontre avec la chanteuse Carole Fredericks qui les accompagne sur la tournée et qui a de nombreuses années de choriste en France avec les plus grands. Goldman est alors l’artiste incontournable en France, demandé par les plus grands pour composer des chansons.

Mettant plus en avant ses musiciens sur cette tournée, Jean Jacques Goldman décide de faire un album sous le nom Fredericks, Goldman, Jones. Si déjà Entre gris clair… s’essayait à des titres avec des chœurs en fond, ce nouvel album assume complètement le choix d’avoir plusieurs voix. Goldman, grand fan d’Aretha Franklin, de rock et de blues, s’essaye donc à mêler la chanson française qui a fait son succès avec des sonorités plus américaines ou anglo-saxonnes. L’album commence avec «c’est pas d’l’amour», titre typique du Goldman de l’époque. Mais «Vivre cent vies», avec son riff d’intro, emmène sur des terres plus rock n roll. Le très mélancolique et émouvant Né en 17 à «Leidenstadt» est un single marquant par son sujet et sa volonté de rapprocher les peuples. Le trio rend hommage au rock dans «Un, deux, trois». Mais Goldman rassure ses fans avec «Nuit» ou «Chanson d’amour». «A nos actes manqués» et ses chœurs africains, son refrain rappelant «Je te donne», est le titre le plus représentatif de l’album, à la fois entraînant et émouvant, et mêlant les influences des trois chanteurs. Carole Fredericks est mise en avant sur «Peurs» et l’album se termine déjà sur le très lent «Tu manques».

Le succès sera encore au rendez vous avec des titres devenus depuis des classiques repris lors des tournées des Enfoirés auxquelles participe Jean Jacques depuis la création des Restos du cœur. L’album Rouge suivra en 1993 avec tout autant de succès, avec son packaging métallique. Mais en 1997, Goldman reprendra sa carrière solo, sans toutefois abandonner ses compagnons qui eux aussi veulent capitaliser sur le succès du trio Hélas en 2001, Carole Fredericks décèdera d’une crise cardiaque à la fin d’un concert, mettant fin à tout retour éventuel du trio. Michael Jones ne rencontre pas le succès escompté en solo alors que Jean Jacques Goldman sort encore un album en 2001 (Chansons pour les pieds) et multiplie les collaborations comme auteur compositeur et producteur.

En vidéo : video

Membres : Jean-Jacques Goldman, Carole Fredericks, Michael Jones

  1. C’est pas d’l’amour
  2. Vivre cent vies
  3. Né en 17 à Leidenstadt
  4. Un, deux, trois
  5. Nuit
  6. Je l’aime aussi
  7. Chanson d’amour
  8. À nos actes manqués
  9. Peurs
  10. Tu manques

cover


Ecrit le : 12/08/2008
Categorie : musique
Tags : musique,pop,1990s,chanson

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