Cinéma - La 1ère Trilogie Star Wars de George Lucas (1977-1983)

Il fallait bien un challenge pour me faire revenir sur cette trilogie, celle qui a donné naissance à la saga mais qui comprend en fait les épisodes 4, 5 et 6. Mais qui ne le sait pas ?

Y a-t-il encore des personnes, en dehors des plus jeunes, qui ne connaissent pas Star Wars / La Guerre des étoiles ? J’en doute un peu. Et même en étant rétif à la Science-Fiction et au Space Opera, il y a des éléments qui font parties d’une sorte de culture commune. On connaît au moins un des personnages, que ce soit le héros, Luke Skywalker (Mark Hamill) ou ses comparses Han Solo (Harrison Ford) et la princesse Leïa (Carrie Fischer) ou encore le méchant Dark Vador (David Prowse) ou des personnages aussi iconiques que les droides R2-D2 ou C-3PO, le wookie Chewbacca (Peter Mayhew) et puis j’oubliais Sir Alec Guiness dans le rôle de Obi-Wan Kenobi. Le film semble même avoir créé un genre alors qu’il n’est pas le premier à nous amener dans l’espace, dans des guerres entre planètes, empires dans une longue saga. Mais George Lucas a même réussi l’exploit de faire croire qu’il avait tout réalisé alors qu’il n’est que l’auteur et n’a réalisé que le premier des 3. Il a même le renfort de Lawrence Kasdan sur les deux derniers épisodes.

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Je n’ai évidemment pas vu cette saga au cinéma, trop jeune. Le seul épisode dont je me souviens pour sa sortie, c’est le dernier car certains de mes camarades avaient eu les jouets. Oui, c’est déjà une grande idée marketing de George Lucas d’avoir créé aussi tous ces goodies pour installer durablement la saga dans la mémoire collective. J’eu pourtant à coeur de commencer par le début et je me suis rué sur la première diffusion télé qui passa près de notre premier magnétoscope pour avoir cela dans une VHS pourtant poussive. J’eu ensuite l’occasion de l’avoir en DVD, quand le format et la qualité furent enfin à la hauteur des espérances des fans, sans les nouvelles scènes inutiles ajoutées ensuite. L’histoire d’un empire qui veut asservir des planètes et des rebelles, c’est forcément intéressant mais je ne vis pas tout de suite le parallèle avec la 2ème guerre mondiale et le nazisme. La force face au coté sombre, les pouvoirs qu’elle confère, c’était le truc cool pour un jeune garçon. Mais la saga reste globalement un truc de mec, malgré la présence d’un personnage féminin fort. Après tout Leïa n’est pas la princesse sans défense d’un conte de fées. Elle se bat, même si elle finit attachée dans une pose lascive dans le deuxième épisode.

J’ai, comme beaucoup de fans, plus de souvenirs des deux premiers, que j’ai du voir facilement 4 ou 6 fois, que du troisième, même si je ne déteste pas les Ewoks. Juste que ce n’est pas une véritable fin, que l’on s’attend un peu trop à voir ce dénouement, ‘tuer le père». Il y a bien tous ces incroyables engins qui créent le mythe, du terrible chasseur TIE (le Stuka de l’époque si vous voyez), au X-Wing ou à ce bon vieux vaisseau Faucon Millenium, les croiseurs galactiques et les quadripodes AT-AT. De quoi faire une sécrée gamme de jouets ou donner envie de les recréer. Un truc de mecs, je vous dit. Mais il y a aussi ma très Wagnerienne musique de John Williams, ses thèmes. On peut être rétif au style mais elle a marqué son temps.

Le temps, justement, a fait son oeuvre et à chaque rediffusion ou revisionnage, je me demande si les effets spéciaux ne font pas trop datés. Et à chaque fois la magie opère et je ne trouve même pas ridicule les costumes des aliens et autres habitants des différentes planètes. Le seul truc qui me semble bizarre c’est que ce sont encore les humains qui dominent tout…dont le casting. Sans doute aussi plus simple pour faire adhérer un producteur. Déjà qu’Alec Guiness était dubitatif en lisant son scropt et les termes incompréhensibles. Ah, rien que pour Sir Alec, je l’aime bien ce premier épisode. Et le second, c’est celui de maître Yoda et l’apprentissage de Luke. Il est également plus sombre, jusqu’à nous faire croire que les méchants gagnent définitivement. Non, impossible et si pour les français, le terme Jedi fut mal prononcé au comble du ridicule à l’époque, maintenant, plus personne n’irait croire que c’est une faute d’orthographe pour le lendemain de Mercredi. Alors je suis toujours content de revoir ces animatronics et ces maquillages, ces scènes dans le désert tunisien, ces grosses maquettes dans l’espace, cette attaque de l’étoile noire que j’ai joué en jeu vidéo en mode «fil de fer» ou en vraie 3D.

C’est un peu une saga générationnelle que l’on a transmis peu à peu à la génération d’après, puis la prochaine, jusqu’à….ce que Disney rachète et foute tout en l’air en voulant trop en faire. Mais ça, c’est une autre histoire, presqu’une autre saga.

Ce film fait partie du challenge IMDB Top250

Une Bande annonce parmi les troisvideo


Ecrit le : 13/12/2013
Categorie : cinema
Tags : cinema,film,classique,spaceopera,1970s,cinémathèqueidéale

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