Musique - Skip The Use - Little Armageddon (2013)

Nous nous étions promis de reparler de ce jeune groupe vu sur scène avant la sortie de leur “premier” album (le deuxième en réalité après celui chez Calista). Et la médiatisation et le succès nous ont détourné de l’écriture d’une chronique. Mais si nous sommes content de leur succès, nous préférons nous intéresser à ce nouvel opus. Celui de la confirmation ?

Il n’aura fallu que 2 ans, cette fois, pour que notre quintet lillois nous revienne avec de nouveaux titres. Des titres fait pour exploser sur scène, évidemment. Car si tout le monde a retenu “Ghost”, le titre n’était pas vraiment représentatif de l’énergie de ce groupe rock et de l’album “Can Be Late”. A l’époque, on les comparait encore à Bloc Party ou The Hives…La direction est elle la même aujourd’hui avec le succès. Rien n’est moins sur.

Dès les premières mesures, l’auditeur peut être rassuré : Ce sera Rock. Une excellente intro, un brin rétro et aux sonorités britanniques. On pense même maintenant à Oasis sur certaines intonations de “30 years” qui continue à 100 à l’heure. On imagine déjà ce que ça doit donner sur scène. On retrouve toujours les notes de Reggae sur “Nameless World”, le single de l’album, au refrain bien pop. Car le groupe revient à un peu plus de légèreté avec “The Taste”, par exemple. Mais les sonorités vintages (la touche de Dimitri Tikovoï ?) sont désormais très présentes, autant dans “The Wrong Man” que “Birds are born to fly” ou même “Little Armageddon”. Un peu de rocksteady pour faire le lien entre tout ça et toujours des refrains très efficaces. Si “The Story of Gods and Men” parait avoir la simplicité d’un Coldplay, c’est peut être parce qu’il s’éloigne aussi un peu du style du groupe sans en renier le fond… et l’efficacité.

Matt nous sort le grand jeu sur le très rock “Gone Away” où il a des intonations très “Cobainienne”. Si le chanteur est une bête de scène, il est aussi très bon techniquement dans ses aigus comme dans des graves gravillonneux. Ils sont même surprenants sur le très diso “Lust for you” qu’on croirait produit par Mika. Une bonne humeur communicative tout à fait en phase avec leur présence scénique. Et le morceau final “We are Bastards” doit faire un sacré titre live. Cette fois on pense bien à Danko Jones quand ils étaient au meilleur de leur forme.

Un Essai transformé donc pour ce deuxième album qui assoit un peu plus le groupe dans le paysage musical français. Un album qui passe tellement bien qu’on ne demande qu’à enchainer avec le précédent et surtout le prochain…..Et pourquoi pas un Live, d’ailleurs ? Le meilleur moyen de gouter à ce groupe.

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Ecrit le : 08/07/2014
Categorie : musique
Tags : 2010s,Musique,Rock,

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