Musique - Pat Benatar - In the Heat of the Night (1979)

Quand on parle Rock féminin, un nom me revient forcément en tête : Pat Benatar. Et comment mieux la découvrir qu’à travers son premier album qui annonçait des années 80 hard-rock!

Je l’avoue, je l’ai découvert sur le tard, à la fois parce que j’entendais parler d’elle et que je n’avais pas trouvé cet album dans ma médiathèque à l’époque. La New yorkaise dominait les charts de ce début des années 80, éclipsant ses consœurs plus pop des Go-Go’s par exemple dans les récompenses, et traçant la route pour des groupes féminins plus pop-rock comme les Bangles. On peut juste dire qu’elle succède aux Runaways de Joan Jett et Lita Ford dans le rock. Mais passons sur l’histoire du rock pour s’intéresser à cette chanteuse hors-normes. D’origine polonaise, elle se forme à l’opéra et se marie très jeune, ce qui lui donne son nom de scène….et sa maîtrise vocale qui saute aux oreilles dès ce premier album. En effet, elle possède à la fois une voix classique, pouvant être douce, mais aussi un registre plus rock et sauvage. Elle peut ainsi se permettre des titres particulièrement variés comme “In The Heat of the Night”, aux tendances plus bluesy ou mieux encore dans le très enlevé “My Clone Sleeps alone”. Il faut dire en plus qu’elle a la chance de croiser la route d’un certain Mike Chapman, producteur australien qui a déjà officié avec Sweet, Blondie, ou … Suzi Quatro, la “grande soeur” de Joan Jett.

Alors l’album sonne très 70s à certains égard mais pourtant ce sont des hits incontournables qui s’enchainent, comme le “I Need a lover” d’un certain John Mellencamp. Il y a aussi ce “We live for love”, au titre prémonitoire puisque l’auteur est le guitariste Neil Giraldo qui deviendra son mari, et le reste jusqu’à aujourd’hui, chose si rare dans le monde musical. Le titre annonce aussi des sonorités plus new-wave mais montre aussi qu’elle maîtrise les aigus comme une Debbie Harry. Elle est divine sur le “Don’t let it show” d’Alan Parsons Project  et d’une efficacité redoutable sur le “No you don’t” des Sweet. Mais surtout, la chanteuse se double d’une auteure sur quelques uns des titres. Et aujourd’hui encore, le hit “Heartbreaker” est une tuerie que peu de chanteuses peuvent reprendre avec autant de hargne.

Après cet album, je pourrais parler de ses années 80, sa carrière étant moins prolifique dans les années 90. Son dernier album date de 2003 mais on peut la voir épisodiquement sur scène. A noter aussi qu’elle a toujours gardé la même maison de disques.  Cet album m’accompagne encore partout grâce aux merveilles de la dématérialisation et parce que j’ai du mal à ne garder que les hits. Alors imaginez pour choisir une vidéo… ah si, une récente pour montrer qu’à part pour quelques aigus, elle garde la forme!

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Ecrit le : 25/10/2017
Categorie : musique
Tags : 1970s,hard-rock,Musique,patbenatar,Rock

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