BD - The Silver Surfer - 1 A New Dawn de Slott et Allred (2014)

D’habitude, je ne suis pas très fan des “reboot” des séries. Mais comme c’est le surfer d’argent, je pardonne beaucoup. En plus c’est une série qui a été peu traduite, d’où le fait que celle-ci soit encore inédite en français.

Le Surfer d’argent est un héros marvel qui n’a pas eu droit à Son film comme héros mais uniquement comme faire valoir des 4 Fantastiques. Pourtant, depuis sa création par Stan Lee et Jack Kirby en 1966, il a eu droit à des exemplaires à son nom. Il aura même droit au dessin de Moebius en 1988. Il faut dire que ce n’est pas un super héros comme les autres. C’est un “extra terrestre”, un méchant qui cherche la rédemption, ou bien un gentil qui a choisi la mauvaise voie ?

Un jour, le gigantesque vaisseau spatial de l’entité cosmique Galactus arrive sur la planète Zenn-La et y stationne, après avoir détruit les défenses planétaires aisément. Les habitants de Zenn-La comprennent alors que leur fin approche, leur arme ultime n’ayant eu aucun effet contre le Dévoreur de Mondes, ils perdent tout esprit combatif. Tous sauf un : Norrin Radd, un jeune astronome. Ce dernier va courageusement à la rencontre de Galactus, mais devant sa puissance il est bientôt réduit à sa merci. Galactus lui fait pourtant alors une étrange proposition : « Deviens mon héraut, parcours l’univers et trouve-moi des planètes bonnes à consommer, en échange de quoi j’épargnerai ta planète Zenn-La. » (Wikipedia)

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Dans ce reboot, on retrouve effectivement le Surfer dans l’espace qui se retrouve dans la machination des maîtres de l’Impericon et de l’autre, une certaine Dawn Greenwood, une terrienne qui aime les voyages et vit paisiblement en nouvelle-Angleterre et au Massachusetts. Mais pourquoi ces deux histoires parallèles seraient reliées? C’est toute la question de ce premier tome du Volume 7, dans la collection “All New Marvel”. (ils avaient déjà fait le coup du new, du new new …?!). A noter que le scénariste, Slott, est l’auteur de Amazing Spiderman (pas le pitoyable film, le comics!). Et il ne va pas se priver de rebondissement, de rencontres improbables…

Coté dessin, c’est à la fois fidèle au héros, toujours aussi classe et mystérieux, mais moderne (palette graphique). Certaines scènes sont un peu trop statiques à mon goût mais correspondent bien à la patte Marvel, du moins celle d’aujourd’hui. La couverture est ainsi un modèle du genre, avec des couleurs rétros, le héros et l’héroïne en détresse poursuivis par des insectes monstrueux dans l’espace. On voit tout de suite ce qui attend le lecteur. Mais pour savoir où va nous emmener le scénario, il faut vraiment être dans la tête de l’auteur. Avec son compère à la palette, il nous emmène dans de beaux délires. L’Impericon est une explosion visuelle et créative qui augure du meilleur (l’histoire), comme du pire (la volonté du méchant, Zed).

Je n’en dirai pas plus pour ce qui s’annonce comme une bonne série qu’il n’est pas très dur de trouver chez les “dealers” de comics, ou par correspondance. Il paraît que dans le top 100 des superhéros, notre ami argenté n’est que 41ème…. Grace à cela, il remontera peut-être. D’autant qu’il vient avec pas mal de “ses amis”, croisés dans de précédentes aventures. Et comme toujours, le dernier chapitre est différent des précédents, histoire d’ouvrir à des suites potentielles. A suivre pour le reste de la série…


Ecrit le : 31/08/2017
Categorie : bd
Tags : 2010s,comics,marvel,sciencefiction,superhéros

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