Souvenir de Gamer - Etrian odyssey (2007)

Ce jeu de rôle sorti sur la Nintendo DS m’avait fait faire un bon dans le temps. Reprenant les recettes des premiers Dungeon Crawler (explorateur de donjon), il y ajoutait une difficulté inhabituelle pour les jeux de la console “casual”.

Atlus m’a gâté en sortant ce petit bijou du genre… sauf pour les joueurs non anglophones car il n’y aura pas d’adaptation française avant son import officiel. Le trouver dans les boutiques française était déjà compliqué. Je me retrouvais avec un joli RPG à l’ancienne, avec des labyrinthes, des monstres, des quêtes, une guilde de héros… Tiens, ça me rappelle Bard’s Tale, ça. Il faut dire qu’en plus les classes de personnages sont proches avec un… Barde, la possibilité de faire revivre ses héros, d’en changer, etc. Le graphisme était joli mais statique. Mais le plus qui m’a enchanté, c’était le fait de dessiner soi-même sa propre carte avec le stylet sur l’écran. Je retrouvais bien le réflexe d’antan avec mes cartes sur feuilles à petits carreaux.

Mais ce “Dungeon crawler” enfant des Dungeon Master et autres perles du genre, était aussi difficile que ses ainés. Si on joue pour explorer le premier labyrinthe d’entrée dans son entièreté, on est vite massacré. On n’a pas assez d’argent pour ça et ce ne sont pas les 700en que l’on obtient qui vont révolutionner les choses. Il faut faire du “levelling”, c’est à dire des allers retours pour monter en expérience et trouver des objets à revendre, faire des quêtes annexes que l’on trouve dans l’auberge.  Voilà qui rebutera le joueur voulant tout, tout de suite, et il faut comprendre le système des armes et des classes, en jouant aussi avec les 30 personnages que l’on peut créer pour former une équipe de 5.

La ville d’Etria et son labyrinthe d’Yggdrasil paraissent sans fin (il y a 30 niveaux). C’est typiquement le jeu pour hardcore gamer car c’est répétitif et très dur. A y rejouer aujourd’hui, ça fait effectivement un choc et on retrouve des jeux similaires sur nos smartphones. Mais aucun n’a repris ce système de cartographie et cette difficulté peu progressive. Les aventuriers partent vraiment avec leur …. et leur couteau, comme dit l’expression populaire.

En video : video

J’ai donc un attachement particulier pour ce jeu, que je n’ai pas terminé pour autant. Les possibilités sont nombreuses, puisque l’on peut recommencer avec différentes formations d’aventurier, permuter les aventuriers à souhait selon la destination. Un jeu qui se mérite vraiment et c’est devenu rare. A noter que la saga a continué sur DS, 3DS, mais que les projets d’Atlus sur PS Vita ont été abandonnés. Le dernier épisode risque donc bien d’être le X sur la 3DS.


Ecrit le : 20/09/2018
Categorie : geek
Tags : 2000s,dungeoncrawler,Geekeries,jeuderole,NintendoDS

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