Presse du Passé - Amstrad Cent pour Cent (1988-1993)

Lorsque j’avais un Amstrad CPC 6128, ce ne fut pas mon premier choix, comme magazine dédié. Mais il s’est imposé pendant quelques mois dans mon choix de mensuel.

Il faut dire que je sortais d’un magazine généraliste, moribond (Tilt, plutôt sérieux et que le ton de ce magazine était bien différent avec une mise en page foutraque et tape à l’oeil et une relative vulgarité qui ne convenait pas forcément à mes parents… Mais en même temps, ils ne lisaient pas cela. Etrangement, les deux magazines mourront à peu près en même temps, c’est à dire à la fin de la presse vidéoludique consacrée aux ordinateurs de loisir et pas assez aux consoles ou aux PC. Je l’ai lu de 1988 à 1990 surtout, c’est à dire avant qu’il ne devienne bimestriel, le signe du déclin.

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Avec Robby et Sined le Barbare, on tenait le coeur de cette petite rédaction. Si je me souviens des tests du magazine, c’est aussi des listings, à une époque où l’on ne donnait aucun support avec les magazines et où il fallait de jeunes yeux, des doigts agiles sur le clavier et de la persévérance. Il y avait autour de cela, une bonne dose d’humour, parfois graveleux, un peu de cul mais pas trop… Bref, ça ciblait la clientèle de l’Amstrad CPC : L’adolescent boutonneux ! Je m’aperçois que j’ai commencé au numéro 3, tout de même et jusqu’au numéro 28 puisque je passais à nouveau sur un magazine plus généraliste. 25 numéros environ soit deux ans mais deux ans qui marquent quand même.

Comme toujours, Abandonware magazine est une mine pour retrouver des souvenirs. Et c’est curieux comme ce magazine me paraît tout de même bien fait par rapport à ce qui se fait encore aujourd’hui. Par contre, le sommaire dans le sens horizontal, je ne sais pas ce qui leur a pris. Mon cou a encore mal ! Ca fait bizarre quand même de retrouver son joystick chroniqué dans le numéro 13, sa première imprimante dans le 8, ou un rubrique musicale traitant de Billy Idol…Et puis les pubs de General, magasin phare de l’époque, avec le noir et le jaune. Tout cela fleure bon la nostalgie et je ne résiste pas à rajouter un petit listing pour terminer :

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C’est avec ça qu’une génération a raté sa vie… ou l’inverse, je ne sais plus. Non, vraiment, c’était n’importe quoi ce magazine ! Le grand n’importe quoi, ce fut surtout de sortir les premiers numéros 3 ans après la sortie de la machine phare, le 6128, ce qui explique la faible durée de vie du titre.


Ecrit le : 22/10/2019
Categorie : geek
Tags : 1980s,geek,Geekeries,jeuvideo,presse,retrogaming

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