Souvenir de Gamer - Alisia Dragoon (1992)

Si ce n’est pas le premier jeu à avoir une héroïne, c’est quand même un des premiers, surtout venant du japon. Mais ce n’est pas la seule raison de se pencher sur ce jeu de plateforme méconnu.

Sorti sur la Megadrive qui faisait un four au Japon, il est aussi sorti en toute confidentialité dans le reste du monde. Héroïne peut-être mais cela n’empêche pas le recours au bikini pour cette guerrière accompagnée de ses dragons, ne serait-ce sur la couverture racoleuse du jeu. En effet, l’une des mécaniques de ce jeu c’est de sélectionner un « accompagnateur » qui protégera plus ou moins bien notre Alisia dans ce monde hostile. Enfin de guerrière, elle a plutôt l’air d’une magicienne puisque son arme c’est de projeter des éclairs sur les ennemis. Au début, on se dit que cela va être facile puisque les éclairs atteignent tous leurs buts. Sauf que l’énergie est limitée et il faut attendre pour la récupérer. Mais attendre quand on est littéralement assailli par des ennemis qui marchent volent ou rampent, c’est mission impossible dans certaines phases du jeu.

On est dans un jeu de plateforme action, limite beat’em all parfois. Il y a quelques passages cachés pour récupérer des bonus (vie pour l’héroïne ou pour son petit compagnon). J’avoue que je n’ai pas bien saisi l’utilité de tous les animaux et être qui peuvent être sélectionnés par rapport aux niveaux. Il faut vraiment jouer et rejouer pour le comprendre. Les ennemis apparaissent miraculeusement dans le décor donc il faut être sans arrêt prêt à déclencher la foudre, se baisser, sauter. Le premier niveau n’est pas si facile que ça, surtout à mon grand age. C’est aussi là que l’on s’aperçoit que ça se méritait de passer un niveau. Je crois qu’il y en a huit. Si j’arrive à survivre au deuxième, je vous en reparle.

Là c’est le début du premier niveau :

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Là, c’est le début du second niveau :

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Je n’ai pas de souvenir de ce jeu sur megadrive pour la bonne et simple raison que ni moi ni mes amis n’avaient cette console. Madame Iceman en avait une mais pas ce jeu. On est très loin du Sonic de Sega mais la réalisation est très bonne avec une ambiance bien faite, de beaux décors même si je trouve que le panneau de contrôle en haut est peu lisible. Cela aurait pu être développé façon Castlevania pour rester dans le côté RPG. C’est rapide avec un bon level-design qui maintient l’attention du joueur et son intérêt. Car le risque est d’être répétitif. Le niveau 2 avec ses nénuphars carnivores, ses serpents est bien glauque à souhait. Le semi-boss en milieu de niveau est aussi costaud mais je crois surtout que je n’avais pas la bonne technique quand je l’ai abordé. Il faut passer du temps, améliorer ses passages.

J’ai pris une video de ma première partie en screenrecorder…

ma video

Mais mieux vaut un vrai longplay avec la musique et tout pour mieux voir la mécanique du jeu avec un joueur qui le connaît bien. C’est typiquement un jeu des années 80 avec une réalisation des années 90 et il arrivait un peu tard pour une console qui déjà commençait à décliner, et quand toutes les sorties étaient canibalisées par Sonic et les licences cinéma. Il est pourtant très intéressant par la richesse de sa mécanique et je ne regrette pas de l’avoir essayé. (qui me l’a cité, d’ailleurs ? ). Il est tout à fait jouable en émulation sur tous les supports mais la manette est obligatoire. Il faut en effet trois boutons et la croix directionnelle pour y jouer.

En video : video

Edité par Game Arts en 1992 sur … Sega Megadrive/Genesis uniquement.


Ecrit le : 03/12/2020
Categorie : geek
Tags : 1990s,action,geek,jeudeplateforme,jeuvideo,megadrive,retrogaming

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