Souvenir de Gamer - Pokémon (1996-...)

Il fallait que je parle de ce phénomène parce que justement je suis beaucoup passé à travers. J’ai donc des souvenirs un peu différents de ceux qui se sont vraiment investis sur ce jeu.

Il faut dire qu’en 1996, lorsque le jeu est sorti, je n’étais pas franchement dans la cible. Avec la vingtaine passée, je n’étais plus dans une cour d’école et je n’échangeais pas avec mes petits camarades. En plus, je n’avais pas la console qui allait bien, le Gameboy de Nintendo. Je ne regardais pas les dessins-animés associés, ni le film évidemment. Donc j’ai regardé de loin le succès prodigieux de ce jeu. Pour moi c’était un mélange de JRPG et de Tamagotchi. Pas de Vert, Rouge, Bleu et Jaune. Pas de version Or, Argent ou Cristal sur la GBC non plus.

Lorsque j’ai eu le Gameboy Advance, la console portable largement améliorée de Nintendo, pas mieux, j’avais d’autres licences qui m’attiraient surtout que l’on avait droit à des ressorties du catalogue de la SNES. Pourtant avec le cable link et celle qui deviendra ma compagne, nous aurions pu largement jouer à une des nombreuses versions. Là encore j’ai zappé Rubis, Saphir, Emeraude, ou les remakes des premiers.

J’ai commencé à lorgner un peu dessus sur la DS. Encore trois versions sorties : Diamant, perle et platine. En plus j’ai eu une de ces cartouches “pirates” où l’on pouvait charger les roms, en fin de carrière de la console, après en avoir épuisé 1 chacun, quand même. La charnière, grrrr… J’ai donc testé brièvement la version Diamant mais je n’ai pas accroché à cette époque. L’aspect trop basique par rapport aux RPG que nous avions à l’époque, le coté collection qui ne me plaisait pas plus que ça. Évidemment, à la trentaine, les attentes sont différentes.

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Les différents écrans sur GBA

Et donc ce n’est qu’à la quarantaine que je me suis mis à jouer ou rejouer à ça, avec la version Platine. Le principe a toujours été similaire : Le monde est peuplé de créatures (coucou le Shintoïsme) vivant en harmonie avec les humains, les Pokémons. Elles les aident parfois dans des tâches grâce à leurs pouvoirs. Certains Pokémons sont très rares et peuvent développer des pouvoirs incroyables à force d’entraînement. Mais évidemment il a bien fallu que ces cons d’humains organisent des combats entre Pokémons. Car l’humain peut capturer des pokémons sauvages avec des Pokéballs (pas des Pokébowl!!). Encore heureux que l’on n’ait pas à tuer l’adversaire mais juste à le mettre K.O.

Le tout est enrobé dans un vague scénario qui fait parcourir le monde à la recherche de Pokémons. On retrouve des arènes où l’on peut vaincre des adversaires mais on peut échanger avec ses amis des pokémons, les entraîner dans des combats etc…Il y a des éléments et des types de pokémons, certains étant plus aptes à vaincre d’autres types. Par exemple l’eau par rapport au feu. On doit donc apprendre certains pouvoirs à ses pokémons, les faire évoluer le tout en gardant une équipe de 5 ou 6 pokémons et en gardant les autres en réserve. C’est évidemment un jeu de “levelling” typiquement japonais où il faut répéter, améliorer, parfaire sans cesse ses pokémons.

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Enfin j’y ai joué pour avoir la Pokémontre !

Tout cela est très mignon en plus avec l’emblématique Pikachu et tous ses amis. On peut leur donner des petits noms en plus de leur “espèce”. C’est qu’on s’attache à ces petites bêtes ,c’est vrai. Mais j’ai quand même un problème philosophique à faire combattre des animaux dans des arènes. Ce n’est qu’une sorte de combat de coq finalement, sans la mort. Je vous rassure, je n’ai pas de problème avec une religion, avec la théorie de l’évolution et ne compte pas lancer de cabale contre cette série de jeu. Il y a des choses très bien comme justement l’obstination que l’on y met à refaire les choses, à trouver les failles des adversaires lors des combats, à faire coopérer les pokémons en les changeant pendant le combat.

La progression est toujours très didactique même s’il faut savoir lire pas mal avant. Plutôt positif pour moi, cela peut lasser. Tout cela fait que la génération après moi a eu son enfance bercée par ces petites créatures et continue à les retrouver au cours des années, à les faire découvrir à leurs propres enfants maintenant. Voilà pourquoi la sortie d’une version mobile avec de la réalité augmentée a été un carton et une folie furieuse pendant 1 an. Évidemment, je ne me suis pas intéressé à cela, surtout avec tout ce que l’éditeur récupérait comme données sur l’utilisateur au passage. Je n’ai pas tout à fait fini l’histoire de la version Platine mais j’y ai passé un sacré bout de temps pour bien comprendre l’univers et les mécanisme. Comme dirait quelqu’un, je n’ai pas vu assez d’intérêt par rapport au temps restant pour terminer le jeu.

Ma vision est donc que cette longue série de jeu est vraiment bien faite pour les plus jeune, une sorte de passerelle menant à des jeux plus ambitieux sur le scénarios ou à des jeux plus stratégiques pour les combats, comme les jeux de cartes apparentés. Dommage de ne pas retrouver des versions plus proches de l’original comme un remake sur mobile car le jeu s’adapte bien à ce support. Je vous passe la quantité de produits dérivés auxquels j’ai échappé et dont je n’ai pas garni les étagères. Ouf, il y a déjà assez avec l’univers Ghibli par exemple. (oui, il est trop chou, Totoro!). A l’heure de conseiller une version pour découvrir, je suis un peu sec et je pense que chacune se vaut, finalement. Le but est de découvrir de nouveaux pokémons, de nouveaux pouvoirs à chaque fois, donc de … collectionner, surtout les yens pour les créateurs. Au moins, je ne mourrais pas idiot.

Lui, je crois qu’il est fan…

La timeline si vous arrivez à comprendre video

Commentaires

Ewen par mail

J’ai découvert Pokémon chez un copain d’école, dans les années 90. J’ai été happé par la pokémania, à travers les dessins animés, les jeux de cartes, les figurines et surtout les jeux vidéo. J’ai démarré via Pokémon Bleu, puis Jaune. Début collège, j’ai abordé avec un grand plaisir Pokémon Or. Lorsque la Game Boy Advance est sortie, j’ai poursuivi via Pokémon Saphir. Sans doute l’un de mes jeux préférés de la saga. Puis, timide aventure à travers Pokémon Rouge Feu, mais déjà mon intérêt pour les Pokémon s’étiolait. J’ai lâché cet univers, parce qu’adolescence et donc d’autres intérêts dont la Musique (c’est d’ailleurs à cet époque que j’ai poussé les portes de CrossRocks.com et que j’ai fait ta connaissance !).

En milieu de vingtaine, j’ai repris goût à Pokémon. Il me semble que ce fut la génération Y. Et j’en ai profité pour faire un p’tit retour en arrière via Pokémon Platine, Noir 1 et Blanc 2 (les plus corsés de la série, à mon avis) ainsi que Heartgold. Et la claque que de rejouer peu de temps après à Pokémon Saphir Alpha. D’ailleurs ces remakes souffrent actuellement d’un bug. Certaines cartouches ne sont plus lisibles par les consoles. Dommage car chouette portage et remake ! J’ai apprécié Pokémon Lune, bien qu’un brin What The Fuck dans le scénario !

Depuis l’avènement de la Switch, je n’ai pas fait l’effort de suivre les sorties. A vrai dire, j’en ai ma claque des consoles connectées. Avant, une cartouche, une console et hop!, je jouais. Seule dépendance : les piles comme source d’alimentation de la machine. Dépendance corrigée grâce à la Game Boy Advance SP. Si je devais conseiller quelques titres, ce serait : Pokémon HeartGold/SoulSilver ; Pokémon Emeraude ET Saphir Alpha/Rubis Oméga (les énigmes sont tip-top !) ; Pokémon Platine ; Pokémon Rouge Feu/Vert Feuille (une sorte de remake de Vert, Rouge, Bleu et Jaune avec les graphismes de Saphir/Rubis/Emeraude).Enfin, je pense que Pokémon Arceus pourrait s’avérer une bien belle manière de (re)découvrir l’univers Pokémon, en “open-world” (j’insiste sur les guillemets.


Ecrit le : 06/01/2022
Categorie : geek
Tags : retrogaming,jeuvideo,

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