Dans le Rétro-gaming - Janvier 2025
Nouvelle rubrique qui ne durera peut-être qu’un an…consacrée au Rétrogaming et avec des chroniques plus courtes que les “Souvenirs de Gamer”. Chaque mois, un petit panorama de jeux testés, comme avant dans La “Revue Culture”. La rubrique évoluera en taille et forme selon l’envie. La plupart sont accessibles en émulation par Retroarch ou autre. Les jeux récents ou pas rétro resteront dans Culture.
Exolon sur Amstrad CPC (1987)
Un jeu de plateforme action se déroulant sur une bonne centaine de tableaux. On dirige une sorte de cosmonaute qui peut tirer des petits missiles et au laser. On doit détruire des obstacles et éviter des tirs, tout en usant de zones de téléportation. L’inertie du personnage est très présente et on doit aussi éviter des grenades, détruire de curieuses boules. Le jeu est plutôt silencieux avec de gros sprites colorés. J’avais un bon souvenir de ce jeu et ça fonctionne toujours bien. Alors évidemment, il existe maintenant des versions crackées du jeu avec vies infinies et tout le toutim…de quoi m’apercevoir que je n’étais pas allé à plus de 10 niveaux, donc le monde 1.
Hydrofool sur Amstrad CPC (1987)
Un jeu en isométrique qui a fait faire des cauchemars à mes cervicales car mon cerveau a du mal à aligner tout ça. Mais c’est la musique qui m’a marquée particulièrement, inspirée apparemment d’une marche américaine. On dirige une sorte de robot dans un monde aquatique. On peut passer de tableau en tableau avec des bulles et on doit éviter des petites baleines, en récupérant des morceaux d’un puzzle. Et évidemment, le temps est limité dans cet environnement aquatique. Une fois domptée la vue isométrique, c’est vraiment sympa à jouer en comprenant les comportements de ces petits animaux de toutes sortes. Le mode 4 couleurs donnait des graphismes fins et les commandes répondaient bien. Restait l’impact du temps et la pression de ces ennemis. Bref, je ne suis pas allé au bout du challenge mais j’en ai un bon souvenir.
Puyo Pop sur NeoGeo Pocket et Puyo Puyo 2 sur Gamegear (1994-1999)
J’avais déjà parlé de ces puzzle games ou puzzle fighter. Mais je n’avais pas testé les versions sur ces deux consoles portables. La lisibilité est parfois moyenne pour les différentes formes de couleurs et la difficulté des combats très variables. Sur cette licence, on a vraiment l’embarras du choix, la jouabilité étant bien identique avec pour principe de regrouper 4 couleurs identiques en tournant des couples de deux formes. Les principes les plus simples font les meilleurs jeux et on prend bien vite des réflexes pour “frapper” l’adversaire qui a lui aussi ses petites manies. Des classiques qui, comme je le disais, continuent d’exister sur les plateformes récentes, à part peut-être les mobiles… occidentaux.
Danan: the Jungle fighter sur Sega Master System (1990)
Un jeu de Sega au héros oublié. Un sorte de pré-metroidvania puisqu’en plus des plateformes et de l’action (avec un maigre couteau), il y a de l’aventure et de petits labyrinthes. De gros sprites pour la petite console Sega, une bonne musique et de jolis graphismes pour l’époque.
The Brick sur Amstrad CPC (1989)
Un banal casse-brique dans le mode 4 couleurs de l’Amstrad. Si la rapidité n’est pas en cause, la précision de la “raquette” est plus que problématique et il est impossible de faire des effets. Comme en plus il arrive après de gros hits du genre, ce jeu n’avait vraiment rien pour lui déjà à l’époque. L’épreuve du temps lui est d’autant plus néfaste.
1943 sur Arduboy (2017)
Un hommage au mythique Shooter sur la petite plateforme de jeu basée sur Arduino. Toute petite résolution en vertical et un décor qui rappelle vaguement la guerre du pacifique, aux commandes du P38 Lightning. L’essentiel y est avec des bonus, des vagues d’ennemis ce qui prouve encore une fois que les recettes les plus simples sont les meilleures.
Bride of Frankenstein sur Amstrad CPC (1987)
Un jeu de labyrinthe plutôt coloré avec une bonne musique au début. Mais à part éviter les ennemis et trouver les clés et objets dans ce dédale de pièces, la jouabilité pêche un peu et l’ambiance n’est pas vraiment au rendez vous avec ces couleurs criardes. Un mode 4 couleurs aurait été préférable. A se demander pourquoi les critiques de l’époque étaient si bonne pour ce jeu qui souffre du poids des ans. Existe aussi sous le nom Frankenstein Jr histoire de changer juste… le sprite.
Prince of Persia sur Commodore 64 (1993-2011)
A la base, c’est une adaptation qui n’a jamais existée pour ce premier opus d’une série relancée par Ubi Soft en 2001. Le vrai, c’est celui là, de Broderbund, un jeu de plateforme dont l’animation des sprites était alors un enchantement. Je l’ai découvert curieusement sur Amiga et jamais eu sur le CPC, machine comparable techniquement au C64. Projet abandonné mais repris et amélioré depuis toutes ces années surtout avec le renouveau du retrogaming sur C64. Et ça donne cette petite merveille avec un peu moins de couleurs mais toujours le même gameplay exigeant, l’animation fluide et les labyrinthes à rendre dingo. Alors maintenant on a vraiment le choix de la machine pour jouer à ce classique.
Berlin No Kabe sur GameGear (1991)
Un clone de Panic, considéré comme un des premiers jeux de plateforme. Le but est de détruire les blocs de tout un niveau pour tuer les monstres, tout en les évitant avec les échelles. Un principe simple pour une difficulté non négligeable et qui est bien adapté à la petite portable de Sega. Les graphismes sont améliorés par rapport à l’original avec de gros sprites et des décors variés. La difficulté est de ne pas briser les blocs qui permettent de nous échapper et de comprendre la logique de chaque monstre. Un bon choix pour aborder les “panic-like”.
Mario’s Super Picross sur SNES (1995)
La variante Mario de Picross, ce jeu entre le sudoku et le démineur où l’on doit trouver des images cachés dans un quadrillage. Disponible sur la virtual console de la Switch, le challenge est plutôt relevé avec seulement 30 secondes pour trouver l’image, sachant qu’il y a des symboles japonais en plus des images habituelles sous forme de gros sprites parfois. Le principe reste celui de tous les Picross et il n’y en a qu’un dans la virtual console. Alors pourquoi pas celui-là ?
Psycho Dream sur SNES (1992)
C’est []un beat’em all plateforme](https://www.uvlist.net/game-6956) un peu étrange que nous avons là. Disponible sur la virtual console de la Switch aussi, il n’a pas connu nos contrées, restant au Japon. On doit éviter et battre des monstres bien étranges et visqueux dans un monde un peu post-apocalyptique, dans un temps limité. Ce monde est une sorte d’univers parallèle de jeux psychiques et on y envoie des héros pour sauver une jeune fille. En détruisant les monstres, on récupère des bonus qui augmentent la portée de l’arme ou le pouvoir du héros choisi (un homme ou une femme). Rien de bien neuf sous le soleil mais un univers et des héros singuliers pour que ce jeu sorte du lot.
Demon Castle sur Pico9 (2019)
Un hommage à Castlevania sur la petite plateforme Pico8. Graphisme minimaliste évidemment avec une musique plutôt addictive. Les niveaux sont bien faits et progressifs. On retrouve l’ambiance habituelle de vampires, chauve-souris etc mais on en sort rapidement aussi avec des bifurcations possibles. Il manque peut-être l’aspect RPG plus développé après les premières versions de Castlevania. Mais comme les contrôles sont simples et que la prcision de jeu est là, on ne s’en prive pas. Disponible aussi sur lexaloffle.com.
R.C. Pro-Am sur NES (1988)
Un petit jeu de course de véhicules radio-commandés 4x4. Il a lui aussi le droit à la virtual console mais ce n’était pas vraiment un hit. Graphisme assez pauvre mais jouabilité intéressante quand même. On dirige l’un des quatres véhicules vus sur une piste en isométrique et …gaz, tout en évitant les flaques, et autres obstacles. Ona le plan de la piste pour aider, des flèches et le scrolling est limité. Difficulté assez progressive pour un principe qui sera repris par le fameux Micro Machines en mieux.
Space Crusade sur Amstrad CPC (1992)
Une adaptation du jeu de plateau Space Crusade dans l’environnement Warhammer 40.000, le jeu de plateau. C’est un jeu de stratégie tour par tour où l’on dirige une équipe de SpaceMarines dans un labyrinthe où l’on découvre peu à peu les obstacles et les ennemis. Chaque SpaceMarine a ses particularités. Ça se dirige au joystick (l’Amstrad n’avait pas de souris) pour choisir les actions de chaque tour. On bascule bizarrement en isométrique lors des combats. Le jeu est arrivé en toute fin de carrière de la machine, et fut plus connu sur Amiga, ayant même droit à une version Spectrum (aux couleurs étranges). Un excellent jeu de stratégie tour par tour comme il y en avait peu, alors avec une ambiance graphique adéquate.
Golvellius: Valley of Doom sur Sega Master System (1988)
Un jeu d’aventure/action qui nous emmène dans un monde à la Zelda, sauf que la princesse s’appelle Rena. Une épée, des monstres plus ou moins passifs qui sautent dans tous les sens, des objets pour reprendre des forces et des labyrinthes ou des phases de plateforme qui s’alternent dans 8 mondes différents. Sans doute moins riche que Zelda mais intéressant par son gameplay, le jeu en version Master System est différent des autres versions (MSX et MSX2), sans parler d’une adaptation IPhone plus récente. Graphismes colorés et ambiance typique des années 80 pour cette rareté dans nos contrées. (Gen 4 lui donnait 98% quand Tilt n’aimait pas plus que ça).
Mega 10000 en jeu électronique portable (1982)
Et pour changer, un jeu électronique bien français des éditions Nathan. C’était une sorte d’encyclopédie composée d’un jeu électronique avec un clavier et des codes qui étaient dans des livrets de question par thèmes. De quoi avoir un peu de culture générale et à l’époque je n’ai pas terminé tous les livrets mais passé pas mal de temps là dessus. Ils en ont fait une version plus petite mais j’aimais bien ce joli design lisse et ovale qui tenait bien en main, alors que le clavier pas très tactile était rudimentaire et typique de ces années là. Dans le principe, on n’était finalement pas si loin du Trivial Pursuit mais sans le plateau de jeu.
Dynamite Headdy sur Megadrive (1994)
Un incroyable jeu de plateforme qui n’a que peu traversé les mers, même dans la version Master System ou GameGear. On pense à un improbable mélange de Sonic, Rainbow Island et Metal Slug (et Gunstar Heroes évidemment) dans une débauche de couleurs toute japonaise (signée Treasure). Il y a tant de choses à l’écran qu’on s’y perd un peu et la difficulté et bien présente. Mais on a toujours envie de voir ce qu’il y a après, de quoi se sont inspirés les créateurs du jeu. De quoi montrer que la Megadrive en avait sous le capot et on voit déjà l’envie des développeurs d’en mettre le plus à l’écran, comme on le verra ensuite dans leurs shoot Ikaruga, Gradius V…Encore un trésor oublié de cette époque.
Gundhara sur borne d’arcade (1995)
Un clone d’Ikari Warrior ou Commando en plus moderne puisque 10 ans se sont écoulés. La mécanique du jeu est la même avec un tir multidirectionnel, des armes qui évoluent et permettent de détruire les éléments du décor, des ennemis qui viennent en traître et une réalisation déjà un peu datée pour ce jeu de Banprestro. Et pourtant, la recette fonctionne toujours aussi bien pour se défouler quelques minutes. Ca donne envie de rejouer aux originaux.
Winter Olympics sur Megadrive (1993)
Ce fut le jeu officiel des J.O. d’hiver de Lillehammer. Et comme beaucoup de jeux olympiques, c’est très mauvais. Alors il y a bien de nombreuses épreuves mais beaucoup se ressemblent. Les contrôles ne sont pas pertinents ce qui donne une mauvaise jouabilité. Les graphismes restent acceptables pour l’époque mais c’est à peu près tout ce que je sauverais. A oublier, surtout que les pistes fondent.